Musicien de formation classique ? il a notamment été l’élève de la compositrice Nadia Boulanger ?, né à Paris en 1926, Francis Dhomont s’est, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, décidé à plonger dans l’inconnu électroacoustique : datant de 1947, ses premières expériences sur fil magnétique sont exactement contemporaines de l’invention de la musique […]
Musicien de formation classique ? il a notamment été l’élève de la compositrice Nadia Boulanger ?, né à Paris en 1926, Francis Dhomont s’est, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, décidé à plonger dans l’inconnu électroacoustique : datant de 1947, ses premières expériences sur fil magnétique sont exactement contemporaines de l’invention de la musique concrète par Pierre Schaeffer.
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Ce n’est pourtant qu’à partir de 1963, et de l’installation de son studio personnel en Provence, que Francis Dhomont va véritablement entamer sa carrière d’électroacousticien. Celle-ci connaîtra son moment de plein épanouissement dans les années 70 et 80 lorsque, invité à donner des conférences puis des cours à la faculté de musique de Montréal, l’auteur de Forêt profonde, splendide mélodrame acousmatique inspiré par les écrits de Bruno Bettelheim sur les contes de fées, va devenir la figure de proue de ce qui fut baptisé l’école de Montréal’. Depuis cette période de grande fertilité, marquée par la parution de plusieurs enregistrements clés, Francis Dhomont jouit d’une importante reconnaissance au Canada, dont l’une des manifestations les plus concrètes réside dans la scrupuleuse entreprise d’archivage menée par le label Empreintes DIGITALes.
Dernier volume en date, ? et autres utopies rassemble cinq pièces relativement récentes qui, sans atteindre l’ampleur des œuvres majeures, offrent cependant de privilégiés instants d’écoute ? ainsi l’oreille se baigne-t-elle avec profit dans le quart d’heure polyphonique de Je te salue, vieil océan !, lyrique antienne, ô combien fameuse, captée dans Les Chants de Maldoror.
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