Un Anglais embarque sa pop poignante dans l’espace.
Juillet 2009 : le monde entier célèbre les quarante ans des premiers pas de l’homme sur la Lune. Automne 2009 : l’Anglais Matthew Thomas Dillon, alias Windmill, réalise avec son deuxième album, Epcot Starfields, sa propre exploration extraatmosphérique. Tout part d’une aventure de petit garçon : le jeune Matthew passe une journée mémorable à Epcot Center, un des parcs à thème du Disneyland de Floride.
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De cette expérience naîtra un goût immodéré pour la découverte, les idéologies futuristes et les idées sans limites. Résultat : le thème de l’espace est omniprésent sur ce deuxième album mais se double de réflexions sur le passage à l’âge adulte, la peur de la perte des parents (Epcot Slow), l’humanité condamnée à sa propre chute (Photo Hemispheres), la solitude et la difficulté de se lier (Airsuit).
L’album, composé dans la quasiobscurité de la chambre d’un Dillon à la limite de l’aliénation, tourne principalement autour du diptyque piano-voix, une voix qui se fait tantôt enfantine voire semblant déformée à l’hélium, tantôt poignante et sublime d’émotion, rehaussée par de subtils arrangements. Ici des cordes (Shuttle), là des choeurs de sirènes stellaires (IMAX Raceway), là encore des carillons de montagnes russes (Ellen Save Our Energy). Dillon sous-tend sa production d’une utilisation remarquable du vide et de l’écho et clôt l’album par un Spaceship Earth qui semble se perdre dans l’infini.
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