Grande gueule du rap new-yorkais, déclinant à la première personne et à tous les temps le culte de l’égocentrisme, Keith Murray jongle avec une langue qu’il torture à merci et relègue au placard le dictionnaire des rimes, impuissant à suivre la grammaire complexe qu’il s’est concoctée. Sa voix légèrement éraillée se pose toujours aussi habilement, […]
Grande gueule du rap new-yorkais, déclinant à la première personne et à tous les temps le culte de l’égocentrisme, Keith Murray jongle avec une langue qu’il torture à merci et relègue au placard le dictionnaire des rimes, impuissant à suivre la grammaire complexe qu’il s’est concoctée. Sa voix légèrement éraillée se pose toujours aussi habilement, le plus souvent à contretemps, sur ce deuxième album, largement produit (ou coproduit) par Erick Sermon l’un des tout premiers producteurs new-yorkais, comme le confirmera la brassée de titres imparables tels que Call my name, The Rhyme, To my mans ou encore Whut’s happnin, subtilement bâti autour d’un sample de Round midnight. A ce compte, l’ego démesuré de Keith Murray devrait continuer à gagner du volume.
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