Outrageusement sains et propres, ces Suédois aiment la bicyclette, les collines baignées d’une claire lumière et ne sortent jamais sans leur bon gros épagneul. Et si nous démange l’envie de claquer ce cheptel de communiants, leur extraordinaire Sick & tired se charge d’entrée de jeu de crucifier tout préjugé. Rarement aura-t-on entendu autant de charme, […]
Outrageusement sains et propres, ces Suédois aiment la bicyclette, les collines baignées d’une claire lumière et ne sortent jamais sans leur bon gros épagneul. Et si nous démange l’envie de claquer ce cheptel de communiants, leur extraordinaire Sick & tired se charge d’entrée de jeu de crucifier tout préjugé. Rarement aura-t-on entendu autant de charme, d’espièglerie, d’acrobatie mélodique qu’en ces trois minutes-là. Le hit pop parfait, définitif, à couler dans le bronze de peur qu’il ne s’échappe. La voix de Nina son nom est Persson, retenez-le ferait passer le chant des sirènes pour une chorale de routiers, tandis que le groupe s’affranchit de toutes les tares propres aux débutants grâce à une vaste panoplie d’instruments pétulants. On croirait Stina Nordenstam accompagnée par Katerine, Shelleyan Orphan débarrassé de ses engelures, la malice vocale d’Altered Images alliée au répertoire du Monochrome Set. Outre sa perle de single, Emmerdale drôle de titre pour un disque si jovial ! , contient onze autres plages, ballades souples ou up-tempo souriants, d’un égal bonheur, truffées de mélodies à proscrire aux diabétiques, quoiqu’un léger filet d’acide vienne toujours en houspiller le miel.
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