Aux côtés d’Ultra Orange, Emmanuelle Seigner troque temporairement (?) son costume d’actrice contre celui de chanteuse séductrice et enjôleuse. Un rôle qui lui va si bien.
Découvrez le sulfureux trio Ultra Orange & Emmanuelle en clips et en musique sur lesinrocks.com.
Nombreuses sont aujourd’hui les actrices qui, sur un caprice mal placé, exigent de passer derrière le micro. Et nombreux sont les flops catastrophiques qui s’en suivent. Au risque de décevoir, Emmanuelle Seigner n’est pas de celle-là. Aux côtés du duo rock impérieux Ultra Orange, la belle plante ne joue pas les pièces rapportées, mais bel et bien les chanteuses de luxe, moue boudeuse et attitude dédaigneuse en prime.
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Petite-fille du comédien Louis Seigner, s’ur de la si loquace Mathilde, femme du cinéaste oscarisé Roman Polanski, Emmanuelle ne pouvait pas échapper au cinéma. Révélée par Détective, dans lequel Godard lui offre son premier rôle, elle rejoint Polanski, son nouveau Pygmalion, en 1988 pour tourner le thriller parisien Frantic. Presque vingt ans plus tard, c’est dans la peau d’une chanteuse qu’Emmanuelle s’immisce. Dans Backstage, elle incarne Lauren Marks, artiste adulée par une jeune adolescente médusée (et un peu obsessionnelle) jouée par Isild Le Besco. Le film ne fait pas grand bruit, mais l’idée de faire se rejoindre fiction et réalité germe dans la tête de l’actrice.
En fait, Emmanuelle Seigner aurait pu sauter à pieds joints dans la musique depuis longtemps. Adepte du très abîmé Lou Reed depuis l’adolescence, la blonde a toujours été fascinée par les légendes du rock. Et comme la vie fait souvent bien les choses pour l’actrice, c’est justement elle qu’a choisit l’ex-Velvet Underground pour incarner à l’écran Caroline, héroïne héroïnomane dont il raconte l’histoire dans Berlin, album acclamé par les critiques à sa sortie en 1973.
Aujourd’hui, c’est donc aux côtés d’Ultra Orange que l’actrice a décidé de jouer les rockeuses. Le résultat est convaincant, étonnamment sobre. Trônant triomphalement au milieu du duo Gil Lesage/Pierre Emery, Emmanuelle maîtrise à merveille l’art du regard dédaigneux et des mimiques sensuelles. Réalisés par Jean-Baptiste Mondino, les deux clips du titre Sing Sing mettent en scène le trio d’un jour sur fond d’imagerie sixties sexy. Une association de choc et de charme qui devrait en faire succomber plus d’un lors des prochains concerts du groupe. Découvrez ces deux clips en vidéo et écoutez le titre Bunny cette semaine sur lesinrocks.com.
Retrouvez Ultra Orange & Emmanuelle en concert à Arles le 30 mai, et Paris (Boule Noire) le 7 juin.
www.myspace.com/ultraorangeemmanuelle
Avec l’aimable autorisation de Sony
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