Un piano, un violoncelle et des chansons belles dans leur plus simple appareil. Critique et écoute.
Déclinée depuis plusieurs mois sur scène, l’idée génitrice de ce quatrième album (appliquer une esthétique intimiste à quelques favoris, agrémentés de quelques reprises chipées dans le pot de confiture des souvenirs), dévoile avec sensibilité et profondeur le principe d’un best-of qui s’avancerait masqué.
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Ainsi, le piano et le chant de la Franco- Britannique, et le fidèle violoncelle d’Olivier Koundouno, s’approprient une partition de Schumann, une chanson d’Yves Simon, le Pocahontas de Neil Young ou un très cinématographique Gigi L’Amoroso – ici troublant pont vocal entre Dalida et Barbara.
Mais ce sont essentiellement les partitions originales – dans une relecture acérée et près de l’os – qui enthousiasment : les pizzicati de L’Autre Bout du monde, la détresse absolue de Vole le chagrin des oiseaux prennent ici, débarrassés des effets de mode d’arrangements orchestraux, une dimension insoupçonnée. La proximité de la chanteuse véhicule alors émotion, tendresse et puissance comme jamais. Une réussite absolue.
Concert le 18 juillet à Paris (Fnac Live Festival)
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