La major EMI se retrouve (malgré elle) au centre de l’actualité depuis quelques semaines. Il se passe quoi, clairement ?
Abbey Road
Il y a quelques semaines, EMI faisait les gros titres de l’actualité musicale. En cause, une rumeur qui disait que la maison de disques s’apprêtait à revendre les mythiques studios Abbey Road, là où ont enregistrés les Beatles mais aussi Pink Floyd. On sait désormais qu’il ne s’agissait que d’une rumeur et que l’objectif est de renflouer les caisses en attirant les investisseurs. Paul a eu chaud.
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Pink Floyd
Et puisqu’il est question de Pink Floyd, parlons-en. Le groupe a récemment attaqué EMI en justice pour des royalties non payés et sur la manière dont elle vendait les chansons du groupe en ligne (il voulait notamment interdire la vente de morceaux à l’unité, curieux raisonnement en 2010…). Et il a gagné.
La Haute Cour de Londres a fait savoir hier que le contrat signé par le groupe et la maison de disques en 1967 lui interdisait de vendre des morceaux à l’unité sur internet pour « pour préserver l’intégrité artistique des albums ». L’avocate d’EMI avait estimé que le contrat signé il y a plus de quarante ans ne concernait pas la musique en ligne.
En ce qui concerne les royalties, EMI a obtenu que le jugement reste secret. Elle a par ailleurs été condamnée à verser 66.000 euros de frais de justice.
OK Go
Le groupe américain OK Go est au moins aussi (voire plus) connu pour ses clips très réussis que pour sa musique. Ce qui peut poser problème lorsqu’on a signé avec une maison de disques comme EMI, qui refuse catégoriquement que les vidéos de ses artistes soient exportables.
Il y a quelques semaines, on avait déjà pu entendre le leader du groupe se plaindre de ce constat. Il a indiqué hier qu’il quittait la major pour fonder le propre label du groupe.
Elio Leoni-Sceti
Deux ans, c’est le temps qu’aura passé Elio Leoni-Sceti au poste de directeur-général, remplacé mercredi par Charles Allen qui devient président exécutif. Surnommé le « patron de la dernière chance », il a pour mission de remonter la valeur de la maison d’EMI qui est aujourd’hui valorisée à 2,2 milliards de livres, soit 2 milliards de moins que lors de son rachat par le fonds Terra Firma en 2007.
Good luck !
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