Entre électricité soyeuse et acoustique écorchée.
Le nom du groupe, piqué à Dylan Thomas (comme les paroles), en dit long sur le divorce de ces chenapans avec toute forme de logique, de raison. Les Œufs Pondus Par Des Tigres, donc, jouent la musique qui va avec nom : irrationnelle, poétique, utopique. Une pop qui se tâte entre électricité soyeuse et acoustique écorchée, en une poignée de chansons harmoniques et profanes qui pourraient toutes servir de BO au terrifiant film culte (à tous les sens du terme) The Wicker Man. Avec ces œufs, les Danois font une énigmatique omelette : il y a des champignons dedans, et c’est pas des cèpes.