Paru le 18 novembre chez Howlin’ Banana et Flippin’ Freaks Records, “clown clown dead” offre une suite à “Décès…”, le premier disque du trio arrivé en 2019.
Edgar Déception pourrait être le nom de cet·te gamin·e qui descend du bus scolaire en traînant des pieds avec un sac à dos blindé de pin’s et des écouteurs (filaires, pas encore Bluetooth). Rien à voir. D’après Eva, Tessa et Valentin, il s’agit du patronyme d’un poisson rouge, hélas !, décédé, à qui le groupe rend hommage. Mais le trio garde quand même quelques tics de kids des années 1990 en cultivant les riffs râpés, le bazar indie/pop et les voix lo-fi. Entre Bordeaux et Paname, Edgar Déception a commencé par l’épilogue avec Décès…, un premier disque sorti en 2019 qui enterre définitivement l’animal de compagnie qui tournait dans le bocal.
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Trois ans plus tard, ces jeunes camarades, hébergé·es par les labels défricheurs Howlin’ Banana et Flippin’ Freaks, respectivement parisien et bordelais, donnent des nouvelles avec clown clown dead, un EP où rôdent toujours ces esprits extravagants. À l’exception de deux ballades post-rock bizarroïdes (big red car et l’excellente I don’t wanna die), l’épopée tourne au punk avec des titres express (wawa, edgar pleut toujours sous ta fenêtre de merde) désormais illustrés par un dessin-animé pittoresque dont le final rappelle Happy Tree Friends.
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