Réédition d’un essentiel de Blondie : punk et sexy.
Les profs d’histoire et les soirées d’hommage ne cessent de le rappeler : il faut (un peu) se souvenir du passé. Les Plasticines n’étaient pas nées lorsqu’est paru Eat To The Beat, le quatrième album de Blondie. Elles doivent pourtant beaucoup à la pétroleuse, à l’exquise Debbie Harry. Car Blondie ne fut pas qu’un sympathique, sexy et commercial représentant du mouvement punk new-yorkais. Les quatre gandins et leur blondissime chanteuse parvinrent surtout, en une poignée de disques et dès la fin des seventies, à faire le lien improbable entre punk et pop, new-wave et rock – le tout avec un glamour à faire passer Kate Moss pour une girl next door.
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Sur Eat To The Beat, c’est la disco que le quintet honora, notamment grâce au tube Atomic, toujours résolument moderne en 2007. Dans la lignée du précédent et tout aussi indispensable Parallel Lines, le disque confirma surtout la grandeur du timbre de Debbie Harry : une voix claire, souple et libre, qui apporta fraîcheur à un environnement punk profondément masculin. Et contribua à faire de ce Eat To The Beat un album à la fois léger et important, dont la réécoute confirme qu’il n’a pas perdu un cheveu (blond platine) en trente ans.
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