Les fourmis dans les petons peuvent décamper, le Banquet de Bloc Party va enfin se reposer deux minutes, la relève est assurée : la chanson s’appelle Tony the Beat et on parie tous les PIB des pays à people qu’elle sera reine sur les dance-floors cet été. Derrière les ingrédients traditionnels de groupe electro-pop-disco-punk-rock, il […]
Les fourmis dans les petons peuvent décamper, le Banquet de Bloc Party va enfin se reposer deux minutes, la relève est assurée : la chanson s’appelle Tony the Beat et on parie tous les PIB des pays à people qu’elle sera reine sur les dance-floors cet été. Derrière les ingrédients traditionnels de groupe electro-pop-disco-punk-rock, il y a surtout, dans ce single des Suédois de The Sounds, nouveaux chouchous de l’hémisphère Nord (ils comptent Britney et Tarantino parmi leurs fans), les composantes de certaines productions de l’écurie Ed Banger : un refrain à la mélodie pop digne de la délicieuse Uffie et des beats optimistes comme chez Justice.
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Emmené par une blondissime chanteuse, le quintet que forme The Sounds est un pur produit de la mode : avec ses claviers eighties, ses riffs pompiers et ses chœurs fluo, il serait passé inaperçu il y a dix ans, et sera ringard après-demain. D’ici là, il se paiera néanmoins le luxe d’être un des plus typiques représentants de ce rock purement hédoniste qui sait aussi parfois surprendre en produisant, derrière les paillettes, de véritables petits joyaux, que la rareté rend d’autant plus précieux. En ce sens, et grâce à quelques titres comme Painted by Numbers ou Ego, The Sounds fait dans l’orfèvrerie à temps partiel ? le reste de l’album, c’est déjà pas mal, se contentant de correspondre à ce que devrait être la vraie définition du rock festif.
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