Un disque électronique, produit à partir de “déchets”, place la Norvège à la pointe du tri sélectif. Basé sur des improvisations enregistrées pendant ou après des concerts, ce Duck-Rabbit d’Alog a fait relâche dans un de ces cimetières électroniques qu’affectionnent tant les artistes des labels Mego et Touch. Si les sons en eux-mêmes sont tous […]
Un disque électronique, produit à partir de « déchets », place la Norvège à la pointe du tri sélectif. Basé sur des improvisations enregistrées pendant ou après des concerts, ce Duck-Rabbit d’Alog a fait relâche dans un de ces cimetières électroniques qu’affectionnent tant les artistes des labels Mego et Touch.
Si les sons en eux-mêmes sont tous difformes et saturés, c’est leur masse tourbillonnante, leur faculté d’abîmer une oreille et puis l’autre qui peut rendre malade. Sur ce terreau difficile, Alog pose sa formidable contradiction, assène des rythmes qui ne dépareilleraient pas dans le gros de la musique électronique faite pour les pieds, peuple ses compositions d’une petite voix synthétique qui donne de la chaleur à ces ritournelles pour jardin d’enfants. Un peu comme les œuvres de Krafwerk il y a longtemps, le Duck-Rabbit d’Alog est un album sympathique et en même temps pas, tout ce que doit être un grand disque expérimental.
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