Toujours emmené par le phrasé obsédant de Florence Shaw, la formation londonienne vient de balancer “Bug Eggs” et “Tony Speaks!”.
Quelques mois après la parution de son premier album (l’entêtant New Long Leg), Dry Cleaning est déjà de retour aux affaires. S’il incarne déjà – aux côtés de Squid, Fontaines D.C., black midi ou encore Black Country, New Road – l’éternel renouveau du rock britannique, le groupe emmenée par le phrasé possédé de Florence Shaw marque encore des points avec un double single balancé sans crier gare le 27 juillet : les furieux Bug Eggs et Tony Speaks!
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dans le communiqué de presse qui accompagne cette sortie surprise, la chanteuse détaille : “Bug Eggs parle de la confiance que l’on gagne avec l’âge, la fragilité et le désir sexuel” tandis que “les paroles de Tony Speaks! ont été écrites quelques jours après que le Parti conservateur ait gagné les élections britanniques de décembre 2019. Je pensais au changement climatique, aux catastrophes environnementales et aux campagnes politiques”.
>> À lire aussi : Saint Etienne fait son grand retour avec “Pond House”
Force évocatrice
“Mes textes sont construits sur des mots que je reprends tels que je les ai trouvés ou tels qu’ils me viennent. Ils sont ensuite prononcés par une voix unique de sorte qu’ils perdent leur identité et forment un simple flux”, nous confessait l’hypnotique poétesse du groupe au moment de la sortie New Long Leg. Face à ce débit monocorde et quasi-apathique (qui prend pourtant aux tripes) de nouveau à l’œuvre sur Bug Eggs et Tony Speaks!, on ne peut qu’abdiquer une nouvelle fois face à la force d’évocation de la musique de Dry Cleaning.
>> A lire aussi : Après la house, Park Hye Jin se met à la trap avec “Whatchu Doin Later”
{"type":"Banniere-Basse"}