Suite à l’article « Méfiez-vous des imitations » de Luc Arbona, une demande de rectificatif nous a été adressée par l’organisateur des soirées. Nous la publions dans son intégralité.
« Au pays des aveugles, les borgnes sont les rois… »
Méfiez-vous des confusions : ou comment un journaliste épris de vérité s’est mis le doigt dans l’œil.
Monsieur,
Votre aplomb et votre intransigeance nous laissent coi… Vraisemblablement nightclubber chevronné donc averti , vous arpentez les fêtes à la recherche de l’étincelle, avec toujours en tête le souffre de l’allumette pour écrire votre papier.
En tant qu’organisateurs de fêtes privées dans les domaines des loisirs et du culturel, nous sommes particulièrement sensibles au bon déroulement des soirées que nous produisons. Notre métier consiste à donner du plaisir : nous nous improvisons modestes magiciens, en offrant aux autres, la possibilité d’accélérer leur vie, de la bousculer ou au contraire de marquer une pause. C’est peut-être parce que nous travaillons à la fois sur de l’émotionnel et du palpable, du rêve et du concret que nous attachons tant d’importance à la logistique bien sûr mais surtout à la dimension magique d’un événement, quel qu’il soit.
En ce qui concerne les nouvelles soirées du bowling, quelques éclaircissements s’imposent pour un esprit pourtant déjà tellement lumineux…
Il était une fois le Club Tricatel :
Soucoupe Sonique est une agence d’événementiels créée en 1989 par Luc Vertige, elle conçoit des opérations de marketing événementiel sur mesure. Mais il arrive que l’opération inverse se produise : avoir des idées sans « brief client » et l’envie de les voir se concrÉtiser avec le soutien d’un ou plusieurs partenaires.
Luc Vertige a eu l’idée originale de proposer tous les premiers mardi de chaque mois et ce, durant toute l’année 2000, des soirées bowling avec des animations DJ’s et des interventions live.
La formule fut proposée au label Tricatel, dont le catalogue d’artistes coïncidait parfaitement avec la « personnalité » souhaitée pour ces rendez-vous mensuels.
Le Club Tricatel était né…et devait s’éteindre au sommet de sa gloire en décembre 2000, sur la volonté de Bertrand Burgalat.
Suite au succès des soirées du Club Tricatel, initié je le rappelle par Luc Vertige, l’agence Soucoupe Sonique a décidé de maintenir ces rendez-vous mensuels, mais sous un autre nom : le Strike Club. Le principe est identique : écouter des concerts, des performances ou mix si possibles éclectiques, dans un cadre original et mixte. En ce qui concerne la programmation artistique, l’orientation musicale est désormais confiée à un artiste différent à chaque soirée.
Pour la première édition du Strike Club, le groupe jouant « de son mieux » sans réussir à tromper votre ennui, se trouvait être Doktor.L, un artiste « multipiste » exceptionnel, qui nous a offert un set électro-acoustique au tempo dub, fidèle à son deuxième album « Temple on every Street » et qui ne ressemble à rien de déjà entendu. Notre parti-pris artistique peut toujours se discuter comme le choix de préférer les petites routes aux autoroutes…
Le label Zomba nous proposait une autre de ses plus belles signatures électroniques, puisque Kinobe s’est illustré aux platines en fin de soirÉe.
Pour la seconde édition du Strike Club, c’est le Grand Popo Football Club qui mènera le bal, qui à défaut de vous convaincre, aura l’énorme avantage sur Kinobe et Doktor.L de bénéficier d’une distribution de sucettes dans les salles (vous ayant cruellement manquées), pour apprendre aux pseudo-prout blasés, à tourner 7 fois leur langue dans leur bouche.
Si comme vous, nous déplorons le manque de monde à la dernière soirée du 6 février dernier, le soir même où Eminem cassait la baraque à Bercy, nous ne pouvons accepter d’être insulté comme vous le faites de gens « peu scrupuleux », s’amusant à « pirater quelques fichiers ». C’est très mal connaître notre Équipe que de nous Étiqueter à si bas prix, alors que le respect des autres est au c’ur de notre travail de tous les jours.
Quant aux suivantes Strike Club, rien ne nous permet de garantir une ambiance à votre convenance, c’est à dire blindée de bioutifuls people et où finalement, tout le reste devient accessoire.
Respectueusement votre,
Anne Clauzure.