Dans le temps, Michael Jackson et Paul McCartney écrivaient parfois des chansons ensemble. Hasard du calendrier, tous deux, aujourd’hui brouillés, publient au même moment leurs nouveaux albums respectifs. Pendant que Jacko claquait l’équivalent du budget de l’armée chinoise pour l’enregistrement de son navrant Invincible, Paulo renouait quant à lui avec la spontanéité et la légèreté […]
Dans le temps, Michael Jackson et Paul McCartney écrivaient parfois des chansons ensemble. Hasard du calendrier, tous deux, aujourd’hui brouillés, publient au même moment leurs nouveaux albums respectifs. Pendant que Jacko claquait l’équivalent du budget de l’armée chinoise pour l’enregistrement de son navrant Invincible, Paulo renouait quant à lui avec la spontanéité et la légèreté de ton de ses meilleures heures en solo. Driving rain qui a longtemps failli s’appeler Blue skies, est donc un disque radieux à défaut d’être irradiant. A bientôt 60 ans, il reste au Beatle milliardaire de beaux réflexes et suffisamment de souplesse pour composer de bonnes chansons pop. Conçu tel un jubilé, l’album dévale ses quinze chansons, multipliant les teintes et les tons sans jamais tomber dans le criard ou le transparent. Mais on aurait aimé que Macca fréquente un peu plus ses nouveaux amis de Super Furry Animals, afin d’ajouter un zest de grinçant et d’effervescence à ce disque un poil trop huilé, qui ne déraille qu’à la fin avec un Rinse the raindrops long de dix minutes ébouriffées.
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