Fureur et discipline sont mariés de force ou d’amour fou dans ce projet enregistré en transe et en chaos. Critique.
Récemment, des rumeurs annonçaient le son du Bowie à venir : un mélange de jazz expérimental et de krautrock. A Tours, Rubin Steiner dut rire, voire ricaner, lui qui depuis des années tente cet oxymore à longueur de disques et de collaborations : concilier la rigueur métronomique de l’un et la liberté formelle de l’autre. Soit, pour simplifier (des téléspectateurs de Top Gear nous suivent), conduire en zigzag une voiture incontrôlable entre les rails de sécurité d’une autoroute allemande en ligne droite.
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Fureur et discipline, comme chez les Anglais de Beak>, sont mariés de force ou d’amour fou dans ce projet de Rubin Steiner, enregistré en groupe, en transe, en chaos. Loin des influences LCD Soundsystem un peu insistantes de son dernier album, il trouve dans ces digressions analogiques, ces improvisations privées d’ordinateur une frénésie, une tension, un affolement général qui offrent à Drame une pulsion primale, sauvage. Par contre, les djembés, vous êtes sûrs ?
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