Sur son CV : Cramps, Nick Cave, Gun Club. Les zombies, il connaît.
En faussant compagnie au Gun Club pour rejoindre les Cramps, le jeune Brian Tristan aura, en 1980, exploré deux jungles fleurant bon la fange, la fesse et la folie. Et gagné, au passage, le nom de scène – signé Lux Interior et Poison Ivy – de Kid Congo. De quoi faire de ce petit Tintin d’ascendance apache et chicano une exotique figure du sleaze’n’roll, éternel apôtre des rythmes visqueux et des refrains vénéneux. Après avoir frayé avec Nick Cave, Barry Adamson ou la muse de David Lynch – période Twin Peaks – Julee Cruise, et collaboré, chemin (mal)faisant, à une bonne centaine de disques, le Kid revient aujourd’hui au Los Angeles de ses années acné.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Un Los Angeles qui, les nuits de pleine lune, se transforme en capitale d’un Sud fantôme, avec boulevards bayous et sortilèges vaudous. Essentiellement instrumental, Dracula Boots sort de leurs cercueils le rockab, le swamp et le blues, en vendange les philtres aphrodisiaques et fait danser Bela Lugosi sur les collines d’Hollywood.
{"type":"Banniere-Basse"}