Vendeur de rêve.
En anglais, son nom signifie “ose” et l’audace enlace le songwriting de ce proche de Nils Frahm. On parle strictement de musique en disant ça, tant ses mélopées étalées de clavier ordonnent la fuite, la fugue. Le père de ce jeune homme du mystique Sud Ouest anglais père enseignait d’ailleurs le piano, et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd (Beethoven). Virtuose du silence et des notes cachées, Douglas Dare vend, littéralement, du rêve – rêve agité, quand même, que semblent pourtant nier la suavité, le fluidité de ses torch-songs électro acoustiques. Comme chez James Blake, un remarquable exercice de soustraction, de virtuosité au service du moins.
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