En voilà qui n’ont vraiment pas à faire les marioles. A force de flairer, comme des cabots en quête d’un os pourri, la moindre minuscule idée sous les jupes de leurs contemporains, ces économiquement faibles de la matière grise sont parvenus à leurs fins : obtenir une série de hits et afficher leur trogne à […]
En voilà qui n’ont vraiment pas à faire les marioles. A force de flairer, comme des cabots en quête d’un os pourri, la moindre minuscule idée sous les jupes de leurs contemporains, ces économiquement faibles de la matière grise sont parvenus à leurs fins : obtenir une série de hits et afficher leur trogne à
Top of the Pops. Mais à quel prix ! Cet album en
est la preuve cruelle, râtisser tous azimuts dans les chaumières voisines ne mène à rien, sinon au ridicule. Un seul exemple, mais largement significatif, Who Where Why qui débute par une sitar en guise de madeleine psyché avant de s’enfoncer dans la plus minable des parodies de dance-tune sur fond de gimmick Midnight express. Ne sont pas les Beatles, les Happy Mondays, ni même Giorgio Moroder qui veut. Hors du périmètre des pistes de dance, la plupart des hits du moment perdent aussitôt leur saveur, ceux de Jesus Jones tombent carrément en désuétude. Et ce n’est pas une guitare trashy de cinquième zone, comme en est rempli ce Doubt, qui viendra les relever. Une fois de plus, on méditera ce vieil adage chinois :
Si, pour avancer, tu mets tes pas dans les traces de celui qui te précède, tu n’arriveras jamais à le dépasser.?
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