Lourd, vicié, reptilien.
On connaît la propension des producteurs hip-hop américains à enregistrer beats et boucles sous l’influence anesthésiante des sirops à la codéine. Mais à côté de ces Australiens effondrés, ils passent pour des hyperactifs speedés aux amphétamines de compétition de sprint espagnol : lent, lourd, vicié, reptilien, ce Hold Up (Roll Up) se déroule en image par image, enchevêtrement de corps humides et de gestes engourdis. Pas étonnant que ce morceau qui joue avec les nerfs ait récemment trouvé sa place dans les playlists de Diplo.