On n’aimerait pas franchement être à la place de 808 State. Groupe mythique du tournant Madchester, héros d’un hymne (Pacific state) à l’histoire pourtant controversée A Guy Called Gerald n’ayant jamais cessé d’affirmer être le vrai auteur du morceau , les Mancuniens ont surtout été rattrapés par le temps, perdus au milieu de groupes […]
On n’aimerait pas franchement être à la place de 808 State. Groupe mythique du tournant Madchester, héros d’un hymne (Pacific state) à l’histoire pourtant controversée A Guy Called Gerald n’ayant jamais cessé d’affirmer être le vrai auteur du morceau , les Mancuniens ont surtout été rattrapés par le temps, perdus au milieu de groupes qu’ils ont enfantés, entre la hargne tubesque de Prodigy, la new-wave affirmée d’Underworld ou la grâce suprême d’Orbital. Don solaris ne risque pas de changer fondamentalement la donne, offrant surtout l’impression d’un groupe navigant à vue, testant sans jamais se décider, sans donner vraiment l’impression d’y croire, de nouveaux sons, de nouvelles rythmiques ou quelques idées. Mais face aux cinquante nouveautés dance innovatrices et fougueuses de la semaine, fidélité nostalgique ou pas, l’album de 808 State est déjà enfoui dans les tréfonds de la liste d’attente pour l’accès aux platines.
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