“Certains reposent en paix, certains sont en prison/ D’autres tels que moi perpétuent la tradition/Maintenant vivante la rude effervescence, l’essence du ghetto/Car elle nous donne le discernement nécessaire pour nous guider/Même si nous savons que nous allons tous y passer.” Ces rimes signées AZ (prononcer ey-zi), tirées de son duo avec Nas sur Life’s a […]
« Certains reposent en paix, certains sont en prison/ D’autres tels que moi perpétuent la tradition/Maintenant vivante la rude effervescence, l’essence du ghetto/Car elle nous donne le discernement nécessaire pour nous guider/Même si nous savons que nous allons tous y passer. » Ces rimes signées AZ (prononcer ey-zi), tirées de son duo avec Nas sur Life’s a bitch, firent une entrée très remarquée sur les ondes l’hiver dernier. Il n’en fallut pas plus aux maisons de disques pour offrir fissa des ponts d’or au jeune rapper. Empressement justifié dès les premières mesures de Doe or die, où l’on reconnaît instantanément cette voix et ce phrasé particuliers, signe des grands. Désespérance poétique, rimes intelligentes, description sans fards de la mentalité du ghetto, volonté d’éviter aux siens les écueils dus à l’ignorance, AZ a bien retenu la leçon de Nas. Pas question de plagiat pour autant, les deux amis partageant simplement la même expérience, la même vibe. Mais la présence de Nas lui-même sur un morceau et la production de Pete Rock et LES déjà aux manettes sur Illmatic contribuent impitoyablement à entretenir la confusion. Malgré une poignée de sans-faute, dont le hit Sugar hill, AZ peut bien clamer sa différence sur le très bon Rather unique, mais il devra se démarquer davantage pour mériter les lauriers convoités.
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