Dans le sillage de Christophe et Sébastien Tellier, ce Parisien pose un regard arty sur la pop française.
On l’a connu au début de cette année avec un premier ep contenant un tube, L’Eternel Retour, et une reprise, Faut pas rêver : entre Nietzsche et Patrick Juvet, Dodi El Sherbini a imposé son style dans le paysage français. Et comme les premiers retours sont bons, que le bouche-à-oreille fonctionne et que le garçon n’a plus de temps à perdre (il a 39 ans), l’enchaînement se fait sans attendre avec un deuxième ep tout aussi séducteur que le précédent.
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Ecce etc (Nietzsche, encore ?) élargit ainsi un univers où se baladent les ombres de Christophe et de Sébastien Tellier, d’Arnaud Fleurent-Didier ou encore de Flavien Berger. Dodi El Sherbini partage d’ailleurs avec ce dernier le goût des clips faits de collages et de modulations visuelles, visant une esthétique économe où les questions de la banalité et du détournement se posent. Peu de morceaux mais déjà beaucoup d’idées, donc : ça commence fort pour ce dandy rêveur.
ep Ecce etc (Bandcamp), disponible le 6 mai
concert le 19 mai à Paris (Trois Baudets)
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