Depuis l’Australie, un trio à guitares rêve du nord de l’Angleterre.
Sur leur passeport, les trois fanfarons de DMA’s ont la nationalité australienne. Pourtant, quand ils posent près d’un mur en briques, avec leurs survêts des nineties et leurs teints blafards, on se croirait plus en banlieue de Manchester qu’en banlieue de Sydney. Leur musique est elle aussi une délicieuse anomalie spatio-temporelle. Dans la lignée de leur ep DMA’s, sorti l’an dernier, leur premier album rend un hommage inspiré à Oasis, leur source évidente, comme en témoignent leurs suites d’accords et leurs voyelles étirées. Comme les frères Gallagher, ils savent remonter la généalogie plus loin pour s’essayer aux tendres ballades des La’s ou aux acrobaties des Stone Roses, en alignant les singles et les refrains épiques.
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Concert le 19 mai à Paris (Pop-Up du Label)
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