A travers leur premier EP, nous assistons aux premiers pas en musique des trois Australiens aussi fougueux que tendres. Critique et écoute.
Teints blafards, dégaines de chavs, champs lexicaux et enchaînements d’accords hérités de Noel Gallagher… Impossible de deviner que les DMA’s viennent d’une banlieue ensoleillée de Sydney tant leur ADN les apparente à un style né à l’autre bout du globe : le rock du nord de l’Angleterre, des Stones Roses (pour la voix et les agiles digressions) aux La’s (pour la tendresse acoustique). Entre embrasement électrique et ballades candides, les six morceaux de ce premier ep ont la fougue et la désinvolture nécessaires pour un hommage en bonne et due forme à leurs héros. Mais au-delà de la simple révérence respectueuse, ce trio possède un don assez rare parmi les innombrables descendants d’Oasis : des refrains au potentiel dévastateur, assez puissants pour partir à la conquête des stades.
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