Lente et bienfaitrice, de l’electro venue de Toulouse via le cosmos.
On se souvient que le Toulousain baladeur avait emprunté son nom à une réplique, parasitée de bruits blancs du Lost Highway de David Lynch : “Dick Laurent is dead”, y murmurait un interphone. Et ce mélange de silences affolants, de bruits métalliques, de maléfice flottant mais aussi de suavité humide, l’electro de D.L.I.D. l’incarne mieux encore que sur ses tentatives plus éparses du passé.
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En resserrant le propos sur la mélancolie (le chant effacé de Jim, neutre jusqu’au spectral mais lumineux pourtant), le son sur la lenteur et l’atmosphère sur la torpeur, cette Eau solaire se révèle un baume puissant contre l’agitation et la frénésie. Car du hantant Waves à Black Water, assommés par les échos et les restes de sommeil, l’accueil réservé à l’ami Ricoré est ici pour le moins réservé, voire glacial.
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