Tout recommencer à zéro, au “lalala” originel.
Tyler Broderick était encore lycéen quand, en 2012, il enregistrait le ravissant mini-album Throw Me A Ten. Désormais bachelier et les idées heureusement toujours en vrac, dans le vague, il sort aujourd’hui Always Room, un premier véritable album où il a définitement passé le bac – pour le pays des rêves gélatineux et des utopies en marshmallow. Sans le savoir, sans passeport, il a en effet débarqué dans l’Angleterre des mid-80’s, jouant une pop à frange, innocente et radieuse, juvénile et romantique telle que la défendait alors des labels comme Subway ou Sarah. Mais pour être passéiste, rétro, vintage, il faut savoir l’histoire, et on doute fort que ce jeune homme de l’Arizona soit un antiquaire. On le soupçonne plutôt d’avoir effacé le disque dur de la pop et de tout recommencer à zéro, au “lalala” originel.
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