La force de Terranova a toujours été, à l’image de son leader Fetisch, un jeune Berlinois marqué à vie par les années passées dans les clubs hip-hop new-yorkais, sa capacité à fusionner hip-hop et musique électronique. Formé en 1995 puis révélé en 1998 par un excellent mix de la série DJ Kicks, le groupe parvint, […]
La force de Terranova a toujours été, à l’image de son leader Fetisch, un jeune Berlinois marqué à vie par les années passées dans les clubs hip-hop new-yorkais, sa capacité à fusionner hip-hop et musique électronique. Formé en 1995 puis révélé en 1998 par un excellent mix de la série DJ Kicks, le groupe parvint, avec Close the Door, un premier album sorti l’année suivante, à imposer un trip-hop sombre qui semblait (avec des featurings de Tricky ou Alexander Hacke d’Einstürzende Neubauten) relier Berlin et New York en faisant escale à Bristol.
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Recentré autour de Fetisch, Terranova livre aujourd’hui Digital Tenderness, un quatrième album qui laisse un sentiment mitigé. Porté par une production extrêmement dense et convaincante, le disque s’enlise parfois dans des morceaux trip-hop qui sentent un peu le réchauffé, mais marque réellement des points quand il augmente le tempo et s’aventure dans des terres plus franchement électroniques (Hidden, qui flirte avec les basses electrodark d’un The Hacker) ou parvient, avec des titres de l’acabit de Storm (un tube d’electro-pop moite porté par une basse ourlée et susurré par la chanteuse Jayney Klimek) ou de Grouded, à rivaliser avec les dernières productions de Goldfrapp.
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