En bons petits Londoniens, les quatre garnements de Blondelle ont très vite adopté la panoplie complète du parfait Doherty en herbe : slim taille 34, coiffures savamment négligées et Ray-Ban vintage de rigueur.
Mais du haut de leurs 18 ans à peine révolus, ces gamins effrontés maîtrisent avant tout l’art de créer d’imparables bombes rock insolentes et tapageuses – Die Pretty et The English Way pourraient figurer au classement des armes de destruction massive les plus dangereuses du moment.
En alliant l’impertinence des Libertines aux mélodies dictatoriales des Kooks, le rock brut et nerveux de ces dandys désinvoltes s’impose comme la relève assurée de jeunes groupes déjà au bord de l’apoplexie.