Primal et fiévreux, du rock remonté des égouts et des caves. Du Havre. Critique et écoute.
Dick Voodoo surgit des brumes havraises, l’imprécation libidineuse en bandoulière et le sortilège en sautoir. S’il faut une filiation, on battra tour à tour le rappel de la moue de Presley au sortir du Sun Studio, de Suicide et ses hoquets de machines ou de Lux Interior entraînant ses Cramps dans l’électricité de la série B et les trains fantômes du binaire.
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S’il faut une philosophie, on saluera assurément celle du rockabilly, musique des alpages pas sages, entêtée, fruste et séminale, ici transmutée en étrange procession brinquebalante des harmonies. Et s’il faut la définition d’une esthétique, on saluera celle, désarmante, d’une rythmique réduite à la simple expression des battements métronomiques des boîtes à rythmes, et d’un chant réverbéré irradié par une guitare serpentine et acide.
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