Du 29 juin au 14 juillet se tenait la 52e édition du Montreux Jazz Festival qui accueillait une programmation de rêve. Et puisqu’une image vaudrait mille mots, le festival suisse se découvre derrière l’objectif du photographe Mehdi Benkler.
Vif et curieux, Mehdi Benkler vivait cette année son troisième Montreux Jazz Festival en tant que photographe. Pour la 52e édition du festival, il nous présente son travail : « Depuis quelque années, 2013 exactement, Mathieu Jaton et le festival ont décidé de relâcher dans la nature un photographe un peu électron libre, dans le style et l’énergie qu’on pouvait trouver dans le festival à l’époque. Je bosse en argentique, très rapidement, spontanément. J’ai souvent quelque secondes pour réaliser un portrait. Jack White, le manager m’a donné 15 secondes. J’ai fait 3 images. Evidemment, les gros artistes c’est toujours un peu compliqué mais après il y a les plus petites scènes aussi, c’est souvent cool de bosser avec des plus petits groupes. Il y a pas mal de mes images dans le livre des 50 ans du Montreux, une vingtaine en fait, pas mal car sur 50 ans j’en ai connu que 3 en tant que photographe ».
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Public du Lisztomania :
« Grosse soirée new wave, dark comme je les aime. Lebanon Hanover en tête d’affiche, super groupe. Photo réalisée pendant le concert des Suisses Future Faces. Plaisir de voir des jeunes crochés dans les 80’s. »
Bagarre
« Du grand n’importe quoi, pas tout compris à leur all style comique mais j’ai bien rigolé, foutu un coup de flash, bonne énergie, groupe rigolo, même si la musique c’est sérieux bordel ! »
First Aid Kit :
« Etant fan de country ça m’a fait rire de voir que ça existe encore dans la musique plus ou moins maintream, plutôt bon concert. Bon, si t’aimes la Suède et la country c’est ‘Cowboy in Sweden’ de Lee Hazlewood qu’il faut écouter. «
Emma Ruth Rundle :
« Super première partie de Alice in Chains, folk darky, super découverte. On prend 2-3 min juste avant son concert, je la photographie avec un petit boitier Contax que j’ai dans la poche. »
Flavien Berger :
« Bon type super, à la décontracte, on rigole, on fait des photos, il fait un concert moyen mais peut être que la salle était trop grande et trop guindée pour ce genre d’artiste, va savoir. Enfin, super type. »
Jack White :
« Ouais donc je rencontre le manager avec Jacqueline, la grande prêtresse des relations entre manager et photographe (Elle a bossé des années chez Warner à la grande époque du business musical), c’est grâce à elle que je peux photographier beaucoup d’artistes au Stravinski que je ne pourrai certainement pas photographier ailleurs. Tout ceci dans le cadre des archives pour le Montreux Jazz, ça aide aussi. Donc 15 secondes, 3 images, 2 de bonnes, tout ça avec mon Hasselblad sur un trépied. »
Juliette Armanet :
« Juste avant de monter sur scène, un coup de flash, super concert, super nana, quand c’est facile, c’est facile. »
Lebanon Hanover :
« Yes je connaissais pas, j’ai vu plein de potes d’école d’art complètement fracas’ au concert, super ambiance tendue, on se serait vraiment cru dans une salle en Allemagne ou UK en 82. Adoré. J’vais aller écouter un peu ce truc en disque. On a pris 15 minutes pour boire, faire des photos, etc… Super cool. »
Leon Bridges :
« Je l’avais déjà photographié à sa première venue au Jazz il y a 2 ans. Tout cool, photo faite après interview dans l’après midi dans un des jardins du palace. »
Mashrou’Leila :
« Yes, bonne découverte les Libanais de Mashrou Leila, au delà de leur côté politisé j’ai beaucoup aimé les basses à la Bowie et le chant en arabe. Très bon concert, des braves types aussi. »
Nine Inch Nails :
« Je fais de temps en temps des photos lives aussi quand je ne peux pas photographier les groupes en backstage. Super show de Nine Inch Nails. Light incroyable, j’ai décidé de faire une double exposition avec mon boitier Leica R8, ça marche pas tout le temps aussi bien, Celle ci a une bonne énergie. »
Pomme :
« Première photo du Jazz, elle ouvrait pour John Cale, que j’ai pas pu photographier tiens. Mais bon concert de Pomme. »
Seu Jorge :
« C’est la seul en numérique. Concert fantastique. Là c’est une minute avant qu’il ne monte sur la scène du Jazz Club, il révise ses gammes avec l’écran de retour qui montre le publique dans la salle. Super type, bien défoncé d’ailleurs, très cool. »
Young Fathers :
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