Automne-hiver griffé metal lourd chez Prada. Critique et écoute.
Endossé dès 2005, le patronyme de ces fiers-à-bras de l’Ohio ne doit donc rien à la performance millésimée 2006 de Meryl Streep. Ceci dit, on ne voit guère plus de liens entre leur metalcore chrétien et le roman publié antérieurement par Lauren Weisberger. Les hurlements rauques de Mike Hranica sont certes aussi effrayants que ceux d’Anna Wintour, leurs humeurs aussi sombres, mais leurs prêches respectifs ne rameutent pas les brebis vers la même chapelle.
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Côté garde-robe, ce cinquième album de The Devil Wears Prada, version T-shirts informes et pilosité anarchique, ne porte que du noir, parfois de l’anthracite, voire du cambouis, et se contente de quelques accessoires de bon goût, genre enclumes rythmiques ou guitares catarrheuses. Néanmoins, leurs contrepieds mélodiques, insinués sous la fonte rugueuse, les rendent plutôt fréquentables.
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