Jeffrey Atkins alias Ja Rule, a été le rappeur star du début des années 2000. A cette époque il a collectionné les disques d’or et les tubes (Holla Holla, I’m Real et Ain’t it funny en duo avec Jennifer Lopez, entre autres) avant de passer par la case prison et de se faire par conséquent plus discret. Qu’est-il devenu ?
Les débuts à New York
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Ja Rule, de son vrai nom Jeffrey Atkins, est né dans le Queens à New York au sein d’une famille membre des témoins de Jéhovah. Il a soufflé cette année ses quarante bougies mais si l’on s’en tient strictement aux chiffres, il n’a en réalité que dix ans, dans la mesure où il est né le 29 février 1976.
C’est en 1993 qu’il débute sa carrière dans le rap au sein du groupe Cash Money Click. Mais c’est deux ans plus tard qu’il se fait véritablement connaitre dans le milieu en apparaissant sur le morceau Time to build aux côtés d’une figure importante de l’underground de l’époque Mic Geronimo aidé par un certain Jay Z et DMX. On le retrouve par la suite en featuring sur le classique Can I get a de Jay Z aux côtés de Amil.
http://www.youtube.com/watch?v=MUN9giYJhew
Peu de temps après le rappeur signe en solo chez Murder Inc Records (rebaptisé The Inc Records depuis 2004) fondé par les frères Gotti. En 1999 Ja Rule sort son premier album Venni Vetti Vecci sur lequel on trouve le tube Holla Holla, qui le propulse en première place des charts.
Le règne sur les charts
Pour son deuxième album, Rule 3 : 36 sorti en 2000 Ja Rule fait encore mieux. L’opus se classe numéro un des charts Billboard et se vend à plus de trois millions d’exemplaires grâce à des singles qui passent en rotation lourde sur les plus grosses radios. Pour le morceau Between Me and You Il s’entoure de la star du R’n’b du moment, Christina Milian (désormais en bout de course et aujourd’hui vouée à s’exhiber dans une télé-réalité quelque peu sordide sur E Entertainment) et sur Put It on me il fait appel à Vita (à ne pas confondre avec la victime numéro 1 du « arenbi » français, Vitaa).
En 2001 Ja Rule peut définitivement être considéré comme le messie du rap mainstream du nouveau millénaire tant son troisième album Pain is love cartonne.
Fort d’une poignée de singles ultra efficaces tels que Livin’ it up, Always on time avec Ashanti et le remix de I’m Real de Jennifer Lopez, qui était au sommet de sa carrière à cette période, l’album se vend à plus de 350 000 exemplaires lors de sa première semaine de sortie.
Ja Rule bénéficie alors d’un succès public mais est également adoubé par la critique puisque Pain Is love se voit nominé en 2002 aux Grammy Awards dans la catégorie « Best Rap Album ».
Son quatrième album The Last temptation qui comprend un nouveau duo avec Ashanti Mesmerize fait lui aussi une belle performance en terme de ventes. Il est suivi un an plu tard par Blood in My eye, majoritaitement motivé et inspiré par son gros beef avec 50 cent et ses compères de G-Unit.
Hitmaker avéré, Ja Rule continue de surprendre son petit monde avec la farandole de tubes tels que Wonderful avec R.Kelly et Ashanti et New York feat Fat Joe et Jadakiss présents sur R.U.L.E son sixième album studio.
La perte de vitesse et la case prison
Après des années de labeur continu, Ja Rule décide de faire un break et se retire du rapgame de 2005 à 2009. Cette année-là il quitte Murder Inc alors en prise à de nombreux problèmes financiers et judiciaires et fonde son propre label.
En 2012 il sort Pain is Love 2, un album censé recréer la magie de son triple disque de platine avec l’original sorti onze ans plus tôt. Il ne peut cependant en assurer la promotion car il est en prison à ce moment là pour possession illégale d’arme à feu et évasion fiscale.
Après son séjour à l’ombre de deux années, il sort un livre Unruly: The Highs and Lows of Becoming a Man en guise de mea culpa.
La rencontre avec la religion et la télé-réalité
Après quelques moments d’errance au cours d’une vie bien agitée, Ja Rule a su trouver la paix intérieure grâce à la religion, auprès d’une église en particulier nommée Hillsong Church. Très prisée par les stars, cette église aux atours modernes et progressistes est en réalité bien plus controversée qu’elle ne le laisse paraître. Motivé par sa foi (re) trouvée le rappeur a joué dans une comédie « chrétienne » sobrement intitulée I’m in love with a Church girl.
A la fin de l’année 2015 il a fait ses débuts dans le grand bain boueux de la télé-réalité avec l’émission Follow The Rules, produite par Queen Latifah, qui le suit au quotidien avec sa petite famille.
Homme de musique avant tout, il a annoncé vouloir sortir son nouvel album d’ici la fin de l’année. Le titre est déjà trouvé, il se nomme Coup de Grâce, en français dans le texte. Pas sûr qu’il en connaisse la signification.
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