Malgré les incessantes tournées ayant suivi la sortie platinée (400 000 exemplaires vendus) de L?Amour parfait en 2003, Cali a retrouvé sans tarder le chemin des studios.
« Je n’ai pas eu le temps de me poser de questions, d’avoir peur, nous explique-t-il. Tout a été très vite, j’ai réussi à écrire sur la route. Je n’aurais peut-être pas pu prendre de vacances, certaines chansons devaient sortir. L’accouchement n’a pourtant pas été facile, l’enregistrement a parfois été un peu délicat. »
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L’album a été conçu en Irlande puis près de Perpignan, avec le violoniste Steve Wickham des Waterboys ou Mathieu Chédid. « J’ai pu aller dans tous les sens. C’est une auberge espagnole, un mélange de tout ce que j’écoute. » Parmi les autres collaborations figure Pauvre garçon, duo chanté avec Daniel Darc : « J’avais proposé la chanson pour Patti Smith : le rêve peut aller jusque-là? Mais ça n’a pas pu se faire. Et dans ma tête c’était clair, c’était elle ou Daniel Darc, deux survivants du rock, qui ont un regard limpide sur tout se qui se passe. »
Les thèmes abordés exploitent les obsessions habituelles du Catalan : « La première chanson, Qui se soucie de moi, et la dernière, Le Vrai Père, sont les deux piliers de l’album. Un sujet évident pour moi : le droit des pères. Il y a aussi toujours pas mal de chansons qui tournent autour de l’amour, mais c’est un peu plus violent : plus de joie, ou plus de malheur » L’album, intitulé Menteur, sortira le 3 octobre. Une longue tournée devrait avoir lieu début 2006, mais il jouera avant cela le 3 septembre à Prades, dans un festival caritatif consacré à l’égalité père-mère. Sont conviés Dani, Hubert-Félix Thiéfaine, Polar
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