Le Penguin Cafe, institution anglaise et inclassable transmise de père en fils, fait une halte à Paris le temps d’une Soirée Nomade qui promet de belles vibrations
Créée à l’origine en 1974 par Simon Jeffes sous le nom surréaliste de Penguin Cafe Orchestra, cette formation légendaire venue d’Angleterre a traversé les décennies jusqu’à la mort de son leader en 1997, emporté à l’âge de 48 ans par une tumeur au cerveau. Quelques années plus tard, en 2009, c’est le propre fils de Jeffes, Arthur, qui relançait ce drôle d’établissement familial sous le nom raccourci de Penguin Cafe, même s’il s’agit toujours d’un orchestre aux dimensions fluctuantes et aux périmètres musicaux sans cesse réinventés. Personne n’a jamais pu en effet maintenir ces Pingouins dans le moindre enclos, leurs compositions tenant de père en fils d’un genre d’Esperanto sonore mêlant néo-classique, folk(lores) ou jazz, mais en outrepassant tous ces genres.
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Paru l’an dernier, l’album The Imperfect sea tient son nom d’une phrase que Arthur a entendue de son père, qui disait « nous traversons une mer d’imperfections« , et la musique qui illustre ce constat fait jaillir du chaos une beauté imparfaite que le nouveau taulier a su enrichir d’instruments et d’influences en provenance de tous les continents, géographiques ou imaginaires.
Dans les jardins de la Fondation Cartier, qui les accueille le 2 juin pour une Soirée Nomade qui promet de beaux moments poétiques, Arthur Jeffes trimbalera ses ukulélés, ses cordes, ses pianos préparés, et évidemment tous ses amis musiciens pas vraiment manchots. Le nomadisme musical du Penguin Cafe ne pouvait trouver meilleure spot pour déployer la plus belle bande-son de ce début d’été.
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