Disciple de l’école minimaliste, l’artiste revient en solo avec quatre titres minimalistes et palpitants. Critique et écoute.
Dix ans après The Days of Mars, album conçu avec Gavin Russom, Delia Gonzalez resurgit – toujours chez DFA – avec In Remembrance, disque entièrement instrumental dont les quatre morceaux principaux ont été créés à l’origine pour une performance donnée dans une galerie d’art napolitaine en 2010.
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Qu’entend-on dans ces quatre morceaux ? Du piano, uniquement du piano, Delia Gonzalez extrayant de cet instrument phare de la scène contemporaine des motifs minimalistes et répétitifs qui, pour être familiers à nos oreilles (on pense inévitablement à Glass, Reich et consorts, ou à Francesco Tristano), n’en sont pas moins palpitants et suggestifs. Ainsi, il en émane une mélancolie particulièrement vibratile. A ces quatre morceaux matriciels s’ajoutent quatre remixes substantiels, signés du New-Yorkais Bryce Hackford, ayant pour effet premier d’accentuer la sensation de transe – mention spéciale à l’épique Remix III, long de treize minutes.
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