Le label s’appelle L’Eglise de la Petite Folie : pas pour les gardiens du temple rock. Critique.
Comme son délicieux nom le suggère, L’Eglise de la Petite Folie n’aime pas trop la normalité. En témoignent les productions résolument décalées, à commencer par celles du prolifique taulier, Arnaud Le Gouëfflec, que le label brestois 100 % DIY distille depuis déjà plus de dix ans.
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Signée Delgado Jones & The Brotherhood, vrai-faux groupe américain mené par Jacques Creignou (ex-Poor Boy), la nouvelle livraison de cette Eglise pas très catholique exsude un vibrant désir de cavalcades soniques et carbure à la pop la plus énergique (garantie sans plomb). Démarrant avec l’irrésistible Honey Sweet et naviguant, toutes guitares en avant, entre Big Star, Buffalo Springfield et Flamin’ Groovies, l’album s’avale d’une traite et monte directement à la tête – non sans faire frétiller les gambettes.
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