Les jeunots de Kooks se plaisent à revisiter la pop de leurs aînés avec leur premier album, Inside In/ Inside Out, concentré de pop songs à l’anglaise. Purement jouissif et entraînant, le titre Sofa Song, ainsi qu’un extrait live lors de leur récent passage aux Inrocks Indie Club, sont à découvrir dès maintenant sur lesinrocks.com.
Originaires de Brighton, les quatre gamins de The Kooks, tout juste majeurs, ont un but simple dans la vie : remettre au goût du jour la pop anglaise d’antan, celle des Kinks, entre autres, reprise à c’ur joie par Damon Albarn & co ou encore Supergrass dans les années 90. Cependant, ces jeunes gens ne sont pas non plus obnubilés par la musique de leur contrée, bien au contraire, puisqu’ils citent également parmi leurs influences, Stevie Wonder, Bob Dylan ou encore Chuck Berry D’ailleurs, le premier morceau que ces Kooks (les « frapadingues », les « loufoques ») ont joué ensemble n’est autre que le Reptilia des Strokes. Depuis, ces quatre garçons chevelus, qui se sont rencontrés à la fac il y a peu, écument les salles britanniques et se sont même payés le luxe de partager une tournée avec leurs grands frères des Thrills.
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Luke, Hugh, Max et Paul sont donc jeunes, très jeunes, trop jeunes. Ils étaient tout petits lors de la féroce bataille qui vit s’affronter, en 1995 et des brouettes, les deux groupes préférés des petites anglaises, Blur et Oasis. Mais qu’à cela ne tienne, les garçons ont dû se plonger fermement dans les manuels de l’époque, Select et autres Melody Maker, et y ont puisé toute l’énergie et les mélodies qui font de ce premier opus un disque fort sympathique car drôlement enjoué et pêchu.
Inside In/Inside Out est cependant loin d’être un simple plagiat, mais plutôt une sorte d’hommage à cette période bel et bien révolue. Cet album est bourré de titres pop enchantonnés, futurs hymnes à danser, Luke Pritchard, le chanteur, l’affirmant lui-même, « nous faisons du rock pour faire danser les gens« . Certes, il ne prend pas beaucoup de risques non plus, mais le résultat est probant. Des petites chansons pop qui nous font bouger le popotin et la tête aussi (She Moves In Her Own Way, Sofa Song), touchant des problèmes existentiels, tels l’éjaculation précoce (l’excellent single Eddie s Gun)? C’est parfois plus doux, comme le dernier titre, Got No Love ou encore le premier, Seaside, qui n’est pas sans rappeler Razorlight. Bref, ça parle surtout de la vie des jeunes anglais et de leurs galères, particulièrement sentimentales. Et c’est important, pardi !
Inside In/Inside Out, c’est un peu plus de 41 minutes de bonne humeur et de joie de vivre. Au-delà du simple fait que leur musique soit efficace, on a tendance à se dire que ces Kooks ont un réel avenir devant eux, Luke Pritchard possédant un sacré sens du songwriting et une jolie verve.
Leur rock jubilatoire est à (re)découvrir très bientôt sur la scène parisienne du Nouveau Casino le 3 avril. En attendant, nous vous proposons de jeter un œil au clip de Sofa Song ainsi qu’à un live enregistré lors de leur récente prestation aux Inrocks Indie Club, où ils ont interprété leur titre She moves in her own way.
Avec l’aimable autorisation de Labels
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