Waterloo to anywhere, premier album des Dirty Pretty Things marque le retour en grande forme de Carl Barât, moitié des défunts Libertines. A cette occasion, lesinrocks.com vous propose de télécharger au format MP3 un teaser audio de l’ensemble des titres de l’album.
Pas facile d’assumer la descendance des Libertines, de jongler avec l’héritage d’un groupe qui, mine de rien, aura grandement chamboulé le paysage musical chez nos voisins anglais. La comète Libertines, avec ses coups d’éclats et ses coups de sang, aura laissé deux albums bruts de décoffrage, Up the bracket et The Libertines, et des centaines de fans orphelins. Chacun de leur coté, les deux têtes pensantes du groupe, Carl Barât et Pete Doherty ? sans compter le bassiste John Hassall à la tête des chouettes Yeti dont on attend des nouvelles sous peu -, tentent d’écrire la suite de cette aventure, chacun à sa façon.
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Tout, ou presque, a été dit sur l’animal Pete Doherty : tête brûlée plus occupée à chercher sa dope qu’à jouer avec ses camarades, icône destroy ou jeune homme dépassé par les événements, il continue d’assumer épisodiquement avec ses Babyshambles ce qui faisait de son ancien groupe un phénomène (de foire ?) qui dépassait souvent le cadre stricte du groupe de rock. La seule question qui taraude désormais l’esprit de ses fans ? et de toute la presse – et de savoir combien de temps l’animal pourra continuer à ce rythme. Musicalement, son Down in Albion, inégal et boursouflé, n’a pas totalement convaincu sur la suite de son parcours.
Carl Barât, lui, passablement amoché par la triste fin des Libertines, aura mis quelques temps à se remettre sur pied. Entouré du batteur Gary Powell et du guitariste remplaçant de Doherty dans la dernière émanation des Libertines, Anthony Rossomando, et d’un évadé des Cooper Temple Clause, Didz Hammond, Carl a fondé les Dirty Pretty Things qu’on a pris au premier abord comme un groupe récréatif, une sorte de cure de désintox propre à lui faire oublier son frère d’arme.
Avec seulement quelques concerts à se mettre sous la dent ces derniers mois, on ne donnait pas cher de l’avenir musical de Carl Barât, impression renforcée par les propos amers et désabusés que le musicien distillait à la presse. C’est donc avec un certain plaisir que l’on a vu débarquer ce Waterloo to anywhere, premier album des Dirty Pretty Things, disponible cette semaine dans les bacs. Contrairement aux Babyshambles, les Dirty Pretty Things suivent à la trace les enseignements musicaux des Libertines.
En servant à ses fans une belle collection de brûlots rock resserrés sur trois minutes, aux riffs tranchants et à l’énergie débridée, Carl Barât ne crée pas vraiment la surprise : Le son, les mélodies et les rythmes évoqueront de nombreux souvenirs à ceux qui n’ont jamais réussi à se sortir Boys in the band et Can’t stand me now de la caboche. Waterloo to anywhere est pourtant porté de bout à bout par un musicien heureux d’en découdre à nouveau avec la musique. En un peu moins de trente cinq minutes, d’où émergent quelques pépites comme Deadwood, Bang bang you’re dead ou The gentry cove, il signe ce qui aurait pût être le troisième album des Libertines.
Afin de vous faire découvrir ce premier album, lesinrocks.com vous propose de télécharger au format MP3 un teaser de tous les titres de l’album.
Avec l’aimable autorisation d’Universal
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