En pleine ascension, le Français confirme ses talents de songwriter distillant des ballades sensibles axées autour du socle guitare-piano.
Propulsé sur le devant de la scène par son premier album à la grâce aérienne, Helium Balloons (2022), Elliott Armen plane depuis sur un grand nuage. Loin de s’endormir sur ses lauriers, le jeune homme dans le vent poursuit sur sa prometteuse lancée. Après avoir révélé Helium (variation instrumentale de son disque inaugural), il attaque 2024 en publiant son véritable deuxième album, Turbulence, mis en forme au sein du Black Bay Studio, situé sur l’île de Lewis, au large de l’Écosse.
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Pour s’y rendre, Elliott Armen a accompli un long périple préparatoire (douze jours de marche sur l’île avec bivouac à la belle étoile). Une fois arrivé dans cet antre sonore retiré du monde, profondément imprégné de l’ardente nature environnante, il a plongé en lui pour faire apparaître les dix chansons qui constituent le disque.
Une évocation de thèmes universels
Toutes écrites en anglais, délivrées par un chant souvent presque chuchotant, elles évoquent des thèmes universels (le deuil, l’amour, la solitude, l’ivresse…) et, axées autour du socle guitare-piano, flottent dans la sphère d’une folk-pop douce-amère. Conjuguant tout du long sensibilité de l’expression et subtilité de l’interprétation, l’ensemble gravite à belle altitude.
Turbulence (Helium Balloons Records/Sony Masterworks). Sortie le 12 janvier. Concert au Hasard Ludique, Paris,le 8 février.
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