A l’âge de 12 ans, Emmanuel Da Silva vit à Nevers et s’ennuie ferme. Sa porte de sortie, c’est devenir punk. Pendant des années, il s’essaie à de nombreux projets, plus ou moins expérimentaux. Révolté, excité, il devient fin connaisseur des ficelles de l’autoproduction et déambule de salle en salle partout en France. Rares sont […]
A l’âge de 12 ans, Emmanuel Da Silva vit à Nevers et s’ennuie ferme. Sa porte de sortie, c’est devenir punk. Pendant des années, il s’essaie à de nombreux projets, plus ou moins expérimentaux. Révolté, excité, il devient fin connaisseur des ficelles de l’autoproduction et déambule de salle en salle partout en France. Rares sont les artistes, à 29 ans, à comptabiliser autant d’années de carrière Ce qui explique sans doute que Da Silva ait souhaité mettre de côté les cris, le bruit et la fureur. Pas pour perdre sa rage, mais pour la modeler et la maîtriser.
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Dans ce premier album, la musique est acoustique, dénudée, fragile (Haute mer/Basse mer). Il privilégie la voix, rugueuse, grave et amochée, promesse d’un artiste intense. Et enfin, Da Silva a trouvé dans les mots un parfait vecteur pour s’insurger, avec le goût de la tournure, des métaphores goûteuses, jamais alambiquées. Dans la retenue, les maux sont meilleurs.
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