Le plus ancien festival français de musiques électroniques revient à Brest du 30 juin au 2 juillet pour sa – déjà ! – 23e édition. Seront là Jeff Mills, Jacques, The Black Madonna ou encore Manu Le Malin. Ca va être chouette.
“Astropolis est un transport en commun. La surface de la Terre est un dancefloor géant.” Ces quelques mots de Jacques dans l’édito de l’event résument à eux-seuls l’esprit du plus ancien – et plus cool – festival de musiques électro de France. Astropolis, “Astro” pour les intimes, revient du 30 juin au 2 juillet pour sa 23e édition été à Brest, aka la meilleure ville du monde (eh oui). Avec un line-up toujours aussi pointu : comme d’hab, il mêle artistes mythiques – et fidèles de la première heure, comme le pape de la techno made in Detroit Jeff Mills – petits nouveaux mais aussi djs et producteurs de la région. Être à la fois défricheur et passeur, sans prétention mais toujours avec goût et exigence, voilà l’idée de base de l’équipe qui lança l’évènement, en 1995, dans une clairière à Kernouës (c’est là), avant de s’exporter dans le château de Kériolet, à Concarneau (revoir le super docu produit par Sourdoreille sur Manu le Malin), puis à Brest de façon pérenne.
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Tous les ans, c’est la ville entière qui frémit au rythme des différents événements proposés – 15 cette année, regroupés sur 12 lieux – insufflant dans l’air une atmosphère spéciale : quand c’est Astro, il se passe quelque chose d’unique, comme on dit.
Pétanque et astroboum
Et ça se passera d’abord vendredi 30, avec la soirée Bunker Palace à la Carène qui accueillera notamment le set house de Motor City Drum ensemble, la techno-house de la militante féministe badass The Black Madonna, mais aussi Flabaire, que l’on verra aussi à Calvi on the Rocks. A ne pas manquer sinon, outre l’Astroclub à la Suite, la carte blanche donnée au prometteur label brestois BR|ST. Ca sera au bar le P’tit Minou, sur le port (c’est aussi le nom d’un phare et d’un club de surf, voilà, vous savez tout), et, en plus, c’est gratuit.
Samedi 1er juillet, l’après-midi au jardin du Château, vous pourrez admirer la rade de Brest tout en écoutant les sets des Montréalaises Claire et Deadlift lors de l’event Beau rivage, lui aussi for free. Au même moment, rendez-vous à un tournoi de “pétanque électronique”, place Guérin, lors du désormais légendaire Mix’n’boules – ça ne s’invente pas – animé par le collectif La Station Rose. Si vous avez des gamins mélomanes, Jacques vous attendra place de la Liberté pour une Astroboum où l’artiste du label Pains Surprises présentera un de ses sets où il met à contribution des objets du quotidien. Interdit aux moins de douze ans, sorry.
Une quarantaine d’artistes à Kéroual
Ce ne sera pas le cas le samedi soir, dans le bois de Kéroual, qui sera habillé pour l’occasion, on n’en doute pas une seconde vu les précédentes éditions, d’une scénographie de toute beauté. Point d’orgue du festival avec ses cinq scènes et sa quarantaine d’artistes au programme, la soirée promet avec, en vrac : Jeff Mills donc, Jacques itou, Madben – dj signé sur Astropolis records mais cette année en set à quatre mains avec Yann Lean du label Trunkline – Floating Point, Möd3rn, le protégé de Laurent Garnier Oniris, lui aussi signé chez Astro records, Joy Orbison ou encore Ben Frost. Sans oublier les locaux du Sonic Crew, la drum’n’bass d’Elisa Do Brasil, pilier du festival, tout comme Manu Le Malin, qui investira la – sa – scène Mekanik pour un set hardcore.
Manu Le Malin, que l’on retrouvera non sans satisfaction dans ses habits de The Driver, soit son alter-égo plus techno et house, lors de la soirée de clotûre, dans les sous-sols du Vauban. A ses côtés, l’Allemand T. Raumschmiere, figure emblématique du label Kompakt. Vous voyez, vous avez toujours rêvé de venir à Brest. Rave on!
Toutes les infos ici, sur le site du festival.
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