D’une puissance sonique rare, le duo normand verse du sang sur le dance-floor. Critique et écoute.
C’est un drôle de terrain de jeux que défriche ici Christine, entité tapageuse connue initialement pour ses remixes rugueux d’Amon Tobin, d’Atari Teenage Riot ou de Boys Noize. Sous ces architectures indociles et cette furie technoïde perce en effet la signature de deux affranchis fascinés par la démesure, les refrains pyromanes et les basses frénétiques, quelque part entre la bestialité du hard-rock et le groove tenace du hip-hop – la ressemblance avec les Beastie Boys tourne d’ailleurs à l’exercice de style sur Too Much Not Enough, en duo avec les surexcités de The Death Set.
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“Voilà comment on procède : on va buter tout le monde, comme ça on pourra repartir tranquilles”, lancent-ils sur le saccageur Death on Wheels Part.2. Une manière explosive de déclamer des intentions transgressives : revisiter l’histoire d’un genre (le dubstep, donc) tout en inventant sa propre mythologie.
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