En utilisant l’influence que les Anglais de Broadcast ont sur leur musique, Death And Vanilla proposent un disque envoûtant. Critique et écoute.
Rares sont les groupes qui parviennent à dépasser leurs influences pour créer leur propre style et développer un univers singulier. Broadcast en faisait partie, et c’est pourquoi le décès de Trish Keenan, en 2011, a laissé un si grand vide – que tente de combler, un peu, Death And Vanilla. Les ingrédients sont les mêmes : pop baroque, musique de films, électroacoustique, psychédélisme soft, krautrock… L’atmosphère est aussi envoûtante et onirique, mais sur To Where the Wild Things Are, Death And Vanilla réussit à être plus qu’une sage copie de Broadcast.
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Au terme d’une mise en abyme vertigineuse que n’aurait pas reniée leur modèle (un groupe qui imite un groupe qui imite le compositeur fictif d’une BO imaginaire), les Suédois cadrent sur l’héroïne et, lorgnant vers l’univers de Rachel Zeffira (California Owls, Moogskogen), atteignent une émotion qui manquait parfois au formalisme des Anglais.
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