La pop orchestrale d’une Sud-Africaine faite pour les grands espaces. Critique.
Chaque chanson d’Idealistic Animals porte le nom d’une créature du bush sud-africain : ce n’est pas un hasard puisque Dear Reader, ce “lecteur” si cher à Charlotte Brontë, vient de Johannesburg. Vient, ou plutôt venait puisque, après avoir mené sa barque en trio, le groupe n’est désormais plus que le projet solo de sa chanteuse exilée à Berlin, Cherilyn MacNeil.
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Ce troisième album poursuit la construction de l’immense cathédrale pop orchestrale que The Younger et Replace Why with Funny avaient commencée. Epaulée par l’ex-Menomena Brent Knopf, cerveau fertile de Ramona Falls, elle a ciselé avec précision chaque corde, chaque note, élevé avec gravité chaque pierre d’Idealistic Animals. Plus sinueux que ses prédécesseurs, plus précieux encore, l’album fait figure d’épopée, de symphonie bâtie pour les grands espaces – un voyage au bout du monde sans bouger du canapé.
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