Elles se sont connues à un cours de crochet mais ne font pas dans la dentelle. Critique et écoute.
Adoubées par Josh Homme, ces deux Californiennes avaient tapé dans l’oreille en réchauffant l’hiver 2012 de leur rock aussi heavy que hot. Sous les coups de boutoir de la batteuse Julie Edwards et derrière les feulements de la chanteuse et guitariste Lindsey Troy, leur très inspiré single End of the World annonçait moins une prochaine apocalypse qu’un avenir radieux au stoner – la femme ayant, en la matière, également son mot à dire.
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Sous les effets conjugués d’une étrange machine à remonter le temps et d’une efficace potion magique, la rousse et la blonde préfèrent sillonner le terrain fertile du british metal en envoyant (forcément) du bourrin. Moins White Stripes ou Black Keys (formations auxquelles on les a déjà comparées) que directement influencé par Led Zep et Black Sabbath, leur numéro de duettistes convoque aussi, très évidemment, les ancestrales Lita Ford ou Girlschool. Volontairement monomaniaque, voire un poil systématique, Sistrionix s’enorgueillit néanmoins d’un finale (Six Feet under/ Spiritual, en version Deluxe) nuancé, moite et lubrique. Le genre de titre que n’aurait pas renié The Dead Weather.
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