On redécouvre les normands dans un second album aux multiples sonorités, aussi touchant que talentueux.
Un cœur dont on recolle les morceaux. L’artwork de Our Hearts est à l’image de l’ADN reconstitué de la bande de potes de Caen, cinq ans après le succès et la tournée qui ont suivi Be Your Own King. Il leur a fallu le temps d’expérimenter chacun des projets pour mieux se retrouver. Tout en gardant leur indie-pop singulière, le sextet passe un cap en s’octroyant plus de libertés pour un album touchant et talentueux.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Un bal de sonorités
Car Our Hearts est de ces albums qui se bonifient au fil d’écoutes permettant de mieux saisir la subtilité de ce fougueux melting-pot d’influences pop, rock, afrobeat et psyché. Bring the Fire et The Lights, qui ouvrent le bal suivis par Our Hearts, prouvent que les Normands n’ont rien perdu de leur énergie adolescente. L’instrumental Babies (Morgane, la chanteuse, et Guillaume, le batteur, sont récemment devenus parents) scinde l’album qui se colore par la suite de teintes plus électroniques : que ce soit sur la ballade psyché Sometimes, ou sur On the Pavement qui clôt l’album par six minutes où souffle un vent expérimental, entre transe et sonorités orientales. Concrete Knives semble parti pour aller encore plus loin.
En concert le 20 mars au Point Ephémère.
{"type":"Banniere-Basse"}