Sur Twitter, Tim Burgess invite quotidiennement des musiciens à parler d’un de leurs albums.
L’ex-Charlatans Tim Burgess tente de rendre cette situation de confinement global plus agréable à tous sur Twitter, en donnant rendez-vous chaque jour à un musicien pour parler en direct de l’une de ses œuvres. Ce mercredi 25 mars, David Rowntree, batteur de Blur (et avocat !) était son invité pour parler de Parklife, l’un des plus grands albums du groupe de britpop. Les fans et le musicien pouvaient, à une heure donnée, écouter le disque, et, au même moment, suivre les anecdotes du batteur, qui n’a pas été avare en informations, pour notre plus grand bonheur.
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Parklife, troisième album de la bande à Damon Albarn, Alex James (bassiste), Graham Coxon (guitariste) et Dave himself, est paru en 1994, et a propulsé le groupe à un autre niveau. Les tubes foisonnent sur ce disque incontournable de la musique britannique de ces dernières années. Nous avons sélectionné quelques bribes des témoignages de Rowntree – qui s’est beaucoup exprimé !
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“Pendant qu’on enregistrait Parklife, on découpait des choses importantes dans les journaux et les magazines, et on les collait aux murs du studio. Quand on a fini, je les ai toutes récupérées et les ai rangées quelque part. Je n’ai jamais vraiment su me rappeler où.”
During the recording of Parklife we'd cut interesting things out of newspapers and magazines and stick them to the studio walls. When we finished I collected it all up and put it somewhere. Never could quite remember where… #timstwitterlisteningparty
— Dave Rowntree (@DaveRowntree) March 25, 2020
Un humour simple et nonchalant
Rowntree embraye directement sur le premier titre de l’album, le tube Girls and Boys : “Kevin Godley, du groupe Godley and Creme, a réalisé le clip. On voulait que ce soit dans la veine d’un clip à petit budget des années 1980. C’est fou comme ça pouvait être cher, de faire en sorte qu’une vidéo ait l’air cheap. Alex (James) avait dit que s’il avait tout l’argent qu’on a dépensé dans des clips, il le dépenserait dans des clips. Personnellement, je le dépenserais dans du papier toilette et des gels antibactériens. Mais on ne peut revenir en arrière. C’est une chanson qui parle de sexe. Heureusement, aucun de nous ne le savait, autrement, elle n’aurait jamais connu un tel succès.”
First up – GIRLS AND BOYS. Kevin Godley of the band Godley and Cream directed the video. We wanted it to look like a cheap video from the 1980s. It’s amazing how expensive it was to make a cheap looking video. #timstwitterlisteningparty
— Dave Rowntree (@DaveRowntree) March 25, 2020
Un humour simple et nonchalant, comme souvent chez les membres de Blur, ressurgit au long de l’écoute de Parklife, tandis que les fans posent des questions au batteur, qui s’efforce le plus possible d’y répondre en temps et en heure. Il partage également des photos de l’époque :
Here are some photos of us lounging around in the studio. We did work as well. Perhaps that's what I should have been taking pictures of… #timstwitterlisteningparty pic.twitter.com/GV867G5l7p
— Dave Rowntree (@DaveRowntree) March 25, 2020
Une véritable mine d’or
Puis vient End of a Century, une autre merveille de ce disque, qui amuse David Rowntree, parce qu’elle “parle de fourmis – probablement l’insecte le moins rock n roll” – voir les paroles “She says there’s ants in the carpet / Dirty little monsters”, qui ouvrent le morceau.
Au tour de Parklife, morceau éponyme et tube également : “Le gros son de l’intro, c’est moi qui le fais, assis dans le studio en éclatant l’assiette dans laquelle je viens de manger mon dîner. Je l’ai fait en une prise. Je suis un professionnel.”
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On ne va pas citer toutes les anecdotes plus ou moins vraies et plus ou moins sérieuses rapportées par Rowntree sur l’épopée de Blur à travers l’enregistrement de Parklife, mais on vous invite vivement à vous y plonger sur le compte de l’artiste, rejoint par moments par Graham Coxon. Des photos, des bouts de papiers griffonnés ou encore des histoires sont à disposition de tous, et c’est une véritable mine d’or pour tout amateur du groupe.
Pour l’accès à de telles reliques, nous saluons l’initiative de Tim Burgess, qui avait, la veille, invité Franz Ferdinand à faire de même pour leur album Franz Ferdinand. Et préparez-vous pour vendredi, car Liam Gallagher sera on fire avec le guitariste Paul Arthurs pour parler du disque Definitely Maybe d’Oasis. A vos claviers, les twittos, et bon confinement !
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