De l’ambient à la techno, une magistrale odyssée sonore pour un premier album étincelant.
Si La Terre invisible est son premier album solo, David Chalmin n’a pourtant rien d’un débutant. Proche de la quarantaine, il jouit d’une belle réputation comme ingénieur du son et producteur, ayant collaboré avec des artistes aussi divers que Matt Elliott, Shannon Wright, The National ou encore l’inclassable trio à cordes Vacarme. Multi-instrumentiste, il œuvre aussi comme interprète et/ou compositeur au sein de Triple Sun, trio de rock aventureux et orageux.
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Edité par Ici d’Ailleurs…, label nancéien résolument sans frontières, La Terre invisible reflète avec éclat ses talents d’explorateur musical. Faisant preuve d’un sens remarquable du détail et de la mise en espace, David Chalmin laisse ici toute latitude à sa passion pour l’électronique au fil de six instrumentaux intenses.
Résultat : de l’ambient à la techno, une magistrale odyssée sonore, en lévitation libre au-dessus du dance-floor. Le pic est atteint avec le vrombissant (et bien nommé) Vertige, long de près de dix minutes, tandis que l’atterrissage s’effectue en douceur radieuse avec Lumière blanche. Au terme du voyage, on a le sentiment totalement grisant d’avoir découvert une autre planète, propice à d’infinis délices.
(Ici d’Ailleurs…/L’Autre Distribution)
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