Surtout, surtout, ne piquez jamais une chanson des Talking Heads sans l’autorisation de David Byrne : ça pourrait vous coûter cher. Charlie Crist, Gouverneur de Floride et candidat au Sénat, en fait les frais. Dispendieux, les frais.
L’UMP pompant sans vergogne le Kids de MGMT pour l’un de ses meetings n’était qu’une aimable farce à côté de l’ire provoquée, récemment, par le Gouverneur de Floride Charlie Crist. Ce dernier, candidat républicain au Sénat, s’est fait un très coûteux ennemi en la personne de David Byrne en utilisant, sans aucune autorisation, le morceau Road to Nowhere des Talking Heads.
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Dabid Byrne a vu rouge, et un peu vert et noir avec des chiffres et des vieux président imprimés aussi : c’est la faramineuse somme d’1 million de dollars, pas moins, qu’il réclame à Crist. Calculée par son avocat, la somme est basée sur ce que Byrne et les Talking Heads, dont les autres membres ne sont pas partie au procès, auraient touché dans le cas d’une publicité normale et une licence légale de leur morceau.
« Selon moi, le mal est fait » a expliqué Byrne à Billboard après le retrait du morceau incriminé. « Des gens que je connais ont vu la publicité, elle a circulé. Ce procès n’est pas intenté pour des raisons politiques… C’est une question de copyright, et parce que cette utilisation implique qu’en autorisant l’utilisation du morceau, je l’aurai adoubé, lui et tout ce pour quoi il se bat. »
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